Perfection technique à Cannes.
Enseignement intensif dans le Sud.
Le passage de la carte verte.
Le test de la carte verte sur le parcours.
Le jour de passer la carte verte, le golfeur est souvent ... comment dire ? ... tendu. Il ressent les mêmes effets liés au stress que lors d'un examen important auquel il a participé par le passé. Du coup, tout se bouscule dans sa tête et dans son corps. Il ressent quelques flashs dans le cœur lorsqu'il pense à ce qui va bientôt arriver : Le dramatique passage de la carte verte, l’autorisation de parcours qui libère le joueur - pour celui qui réussit l’examen - et lui ouvre les portes de quasiment tous les terrains de golf en Belgique, en Suisse et en France. Moins de balles au practice et plus de jeu sur le parcours de golf, quel bonheur !
Mais pour avoir sa carte verte, il faut la mériter et passer l’examen tant redouté du test en situation sur le parcours.
On se concentre alors sur ce qu’on a appris pendant les cours de préparation à la carte verte. On se remémore les conseils du pro qui vous dit de rester super zen. « La carte verte, c’est rien » dit-il. « Surtout, ne force pas ! Tu as jusqu’à triple bogey pour réussir. L’autorisation de parcours c’est facile quand on joue doucement. » rajoute-t-il. Et pourtant, en dépit des tentatives du pro de vous rassurer, en dépit des cours intensifs auxquels on a participé depuis plusieurs semaines, on est dépassé par les événements. On est juste tétanisé de peur.
« Allez on y va » lance le pro. Nouveau flash au cœur pour le débutant golfeur. « C’est à toi de jouer. Et surtout, BONNE CHANCE ! » blague-t-il pour détendre l’atmosphère. C’est le moment pour le golfeur désigné comme étant le premier à jouer de passer à la casserole... Il stresse à mort, le pauvre.
D’abord accablé par la pression, le golfeur débutant se remobilise et relève le défi de cet examen pratique du test sur le parcours. Malheureusement, ça commence mal, il fait tomber deux fois sa balle du tee avant de parvenir à la stabiliser. « Les autres doivent s’apercevoir que je suis mort de trouille, j’ai les mains qui tremblent et je n’arrive même pas à poser ma balle de golf sur le tee. Ils doivent penser que je suis maladroit. J’ai honte d’être à ce point mort de trouille avec tout ce monde qui me regarde. J'espère que je vais réussir à envoyer ma balle sur le fairway. ». Le pro rajoute : « Et n’oubliez pas le rythme de jeu. Il faut jouer rapidement. ». Rien de pire pour stresser un joueur qui passe sa carte verte que de lui rappeler qu’il faut jouer vite. Du coup, il culpabilise lorsqu’il fait ses deux swings d’essais alors qu’il sait très bien qu’il faut les faire. Le golfeur achève ses swings d’essais, adresse la balle et se concentre sur…
…sur des milliers de choses qui lui viennent à l’esprit comme : Placer sa clé technique dans son swing, puis une deuxième clé – pourquoi pas – puis penser à la cible. Faut viser la cible, ça c'est important ! Alors le golfeur vise le fairway et vise la balle en même temps, tout en surveillant son swing et soudain, un scénario lui apparaît pour le figer encore plus : « Et si je rate la balle, et si je gratte, ou si je tope ou si je fais une socket. Oh non, pitié. Pas la socket devant le pro et les autres joueurs qui passent l'examen. Ce serait la honte. ».
Le golfeur se rappelle alors du cours de golf lié à la gestion des émotions pendant la carte verte. Mais c’est trop tard, on n’a pas le temps de recommencer sa routine, il faut jouer. Le golfeur qui passe son brevet d'aptitude ou son autorisation de parcours joue alors son coup avec bel et bien des milliers de pensées qui lui envahissent l’esprit, une véritable crise d'épilepsie.
Au final, au lieu de sélectionner une seule chose suffisante à sa réussite et de développer un swing simple et à l'aise, le joueur veut plusieurs choses, trop de choses ! Au moment de l'examen de sa carte verte, le golfeur veut faire son swing de golf, veut faire d’abord son backswing puis le downswing. Il veut contrôler le chemin du club et aussi vérifier les positions de son corps. En plus de cela, il veut envoyer sa balle vers le fairway, le green ou le drapeau et être sûr qu’elle n’ira pas à droite ou à gauche vers tel ou tel autre danger qui risque de lui coûter la carte verte. Il a envie de réussir la carte verte mais il a aussi peur de la rater. Au final, le golfeur veut contrôler plusieurs moment de son swing de golf, vérifier que ça se passe bien, chercher de sensations retour pour vérifier. Le joueur qui passe son autorisation de parcours développe ainsi une conscience trop lourde de ce qui se passe. Il veut être sûr de réussir la carte verte et être sûr de ne pas la rater. Il veut envoyer la balle droit et surveiller qu'il ne l'envoie pas sur le côté. Le golfeur n'accepte pas que, il a peur de, et ainsi de suite…
… Dans le pire des cas, la personne se demande ce que vont penser le pro et ses partenaires de carte verte si elle manque son coup. Elle pense à ce qu’elle va ressentir lorsque les autres la verront rater son coup. Elle pense aux sentiments qu’ils auront en la voyant. Et elle pense à la façon dont elle va réagir lorsque les autres penseront ça d’elle. Elle active un scénario social dans le cas où ça se passe bien et un autre si ça se passe mal…
Tout ça est terrible à vivre. C’est trop lourd, TROP LOURD ! Et pourtant, c’est ce que vivent les deux tiers de golfeurs qui passent l'examen de la carte verte. Notre philosophie d'enseignement vise à informer sur le niveau de jeu à fournir et à faire prendre conscience au golfeur de ses acquis. Tout ce bouillonnement pour une carte verte que tous les golfeurs obtiennent un jour ou l’autre, c'est dommage. Évidemment, il s’agit de faire le tri dans tout cela. C’est l’objet des séjours carte verte en région SUD France. Le contenu adapté des leçons permet d’appréhender l'examen de manière allégée. Le stage intensif en carte verte enseigne comment résumer la situation à une ou deux informations afin de simplifier l'analyse et d'apaiser le joueur.
Pour être rassuré, calme et passer la carte verte dans des conditions agréables, le coach apprend à créer autour de chaque swing un environnement rassurant. Ce même état d’esprit permet d’aborder sa première compétition de manière sereine et confiante. La méthode joue sur une stratégie rassurante et un swing prévisible pour passer la carte verte facilement et agréablement.